Albert Riera avant Laval-Bordeaux : « Avoir du soutien, c’est la plus belle chose au monde »
En marge du déplacement des Girondins de Bordeaux à Laval pour le compte de la 35e journée de Ligue 2, Albert Riera s’est exprimé lors de l’habituelle conférence de presse d’avant-match. Le technicien espagnol a pu revenir sur le communiqué de l’USL Dunkerque qui accuse un joueur girondin de racisme. Aussi, il a pris le temps d’évoquer la dernière rencontre et le fait que Bordeaux ait gagné sans ses supporters.
« J’étais surpris car je n’ai rien vu pendant le match, commence-t-il. Le club a communiqué ce qu’il pense. Suspendre le joueur incriminé ? Non, car on ne sait pas si ça s’est passé ou non. C’est comme pour la justice : on va te dire si tu es innocent ou non. On prend compte de ça, mais d’abord, il faut faire attention à tout ça. Je suis entraineur de football, je ne sais pas s’il sera suspendu. » En balayant le sujet, il demande ensuite à ce que les questions soient tournées sur le football. Mais avant…
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Albert Riera, les supporters, la progression du groupe…
Avant d’évoquer la rencontre face à Laval, match capital pour assurer définitivement le maintien en Ligue 2, Albert Riera s’est lancé dans un long discours en réaction à l’absence de soutien des supporters lors de la réception de Dunkerque. « Nos supporters sont les plus importants. Pendant le COVID, c’était horrible de jouer comme ça. Quand il n’y avait personne dans le stade. Sans eux, il n’y aurait pas de sport. Avoir du soutien, c’est la plus belle chose au monde. Chacun sa responsabilité. Le coach fait son coaching, les supporters soutiennent.«
« Cette équipe progresse, continue Riera. Je n’aime pas parler des individualités, mais Gaëtan Weissbeck… quel joueur ! Je veux l’amener avec moi en vacances. On progresse. Un entraineur peut arriver avec des objectifs de points. Mais ce qu’il doit faire, c’est faire progresser les joueurs. » Contre Laval, il faudra travailler contre un bloc bas et une équipe qui défend avec une rigueur stricte. Pour cela, l’entraineur des Girondins de Bordeaux est conscient qu’il faut imposer des consignes différentes.
Sa relation avec la direction, la convalescence d’Alberth Elis…
« Mes relations avec Gérard Lopez ? On est toujours en contact. Quand il a besoin il m’appelle, quand j’ai besoin de lui je l’appelle, affirme-t-il. Le président… s’il était ici tous les jours, ça ne changerait rien à mon travail. (…) Il faut que tout le monde donne un peu plus pour le meilleur du club, de l’équipe. » Albert Riera est ensuite interrogé sur Alberth Elis et sa convalescence. « Tout se passe bien. Il est en progrès grâce au kiné qui est tout le temps avec lui. Les joueurs le voient de temps en temps. On est content pour lui. On verra après, il faudra évaluer où on est avec lui.«
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