Chateaubriant – Bordeaux (2-1). Les Girondins doivent se ressaisir

Bruno Irles, entraineur des Girondins de Bordeaux (crédits : site officiel)

Après leur triste défaite sur la pelouse de Chateaubriant, les Girondins de Bordeaux doivent absolument se ressaisir s’ils ne veulent pas laisser passer leur chance de monter en National 1 à l’issue de la saison.

Il n’en fallait pas plus qu’une première place enfin acquise pour que les Girondins de Bordeaux retombent dans leurs travers. Après sa victoire au Matmut Atlantique face à Dinan-Lehon (3-1) le 8 février dernier, le club au scapulaire profitait de la défaite de l’US Saint-Malo face aux Herbiers pour prendre le fauteuil de leader pour la première fois de la saison. A ce moment-là, les Girondins enchainaient une sixième victoire consécutive. Dans un tel championnat, tout le monde sait que l’équipe qui fera le plus preuve de régularité sera récompensée en fin de saison. C’est là qu’a commencé le désastre. Car si les supporters se réjouissaient de voir leur club occuper la première place de la poule B de National 2, ils ne s’attendaient probablement pas à ce que les deux échéances suivantes soient aussi ratées, tant dans le contenu que dans la finalité.

Girondins premiers, Girondins faillis

A peine le fauteuil de leader glané, les différents communicants des fortes têtes des Girondins de Bordeaux sont sortis de leur silence. « Pour la première fois depuis longtemps, le club semble être géré sainement au quotidien et par des personnes saines. Ça ne doit pas être un hasard si les résultats suivent. Il y a notamment les deux Arnaud (Saint-André et De Carli). Et contrairement à ce que certains pensent, ce sont des vrais gardes-fou comme le tribunal de commerce« , explique Clément Carpentier deux jours après la victoire face à Dinan-Lehon. Une sortie qui a fait réagir puisque nombreux sont ceux qui ont vu ces propos comme une provocation, notamment sur l’intérêt du mot « sain ».

Car il n’y a encore rien de bien sain aux Girondins de Bordeaux. Le sportif n’est jamais acquis. Et pour preuve, les Bordelais se sont ridiculisés sur leurs deux derniers matchs et ont permis, en deux temps, à l’US Saint-Malo de reprendre le fauteuil de leader après leur victoire face à Locminé. En outre, un club qui agit sous la tutelle d’un redressement judiciaire peut-il réellement être considéré comme sain ? En attendant, il va falloir que les Girondins, joueurs, staff et dirigeants, se ressaisissent. La montée est à portée de main mais il ne reste que 10 matchs avant le coup de sifflet final. Dont un match capital face à Saint-Malo le 12 avril prochain au Matmut.

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