Communiqué. Les Ultramarines appellent au départ de Gérard Lopez

A l’issue de la réponse du CNOSF qui n’a pas accepté d’émettre un avis favorable à la demande de conciliation des Girondins de Bordeaux pour revenir sur la décision de la DNCG, le club au scapulaire fait officiellement partie du championnat de National 2. C’est donc en quatrième division que les Marine et Blanc vont devoir repartir, en attendant, peut-être une nouvelle chute. A cette décision, les Ultramarines ont publié un communiqué sur leur compte X.

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Le communiqué des Ultramarines

« Il n’était d’aucune utilité de multiplier les recours sans présenter aux instances un dossier solide. Ces dernières semaines ont été une perte de temps pure et simple pour un club qui n’en finit plus d’agoniser. On peut accuser la terre entière, on peut aussi regarder la vérité en face : le projet « sauvetage » Lopez est un naufrage total. Nous n’avions certes pas d’autre choix à l’époque, mais le bilan factuel s’impose de lui-même.

Le FCGB a renoncé à son statut professionnel, il est ruiné, saccagé, et pire, encore endetté. C’est une chute sans fin qui n’est peut-être pas encore terminée. S’il faut éviter à tout prix une liquidation judiciaire – rappelons-le, qui pourrait signer la disparition totale et définitive du club -, il faut d’ores et déjà penser au futur et tourner au plus vite la page Lopez, dės que cela sera possible. Nous n’en pouvons plus de souffrir.

L’avenir ne pourra se faire sans l’arrivée de quelqu’un qui incarnera un renouveau, et qui sera capable, en plus de remettre de l’ordre dans la maison, de fédérer autour de lui. C’est la meilleure chose qui pourrait arriver au club et à ses supporters meurtris. Reste que nous sommes tombés si bas que nous ne savons pas si un remède miracle pourra nous sauver. Nous ne savons pas quand notre jeunesse et nos enfants reverront l’élite du football français. Le reverront-ils un jour ?

Une chose est certaine. Dans cette période de redressement judiciaire, le club joue son plus gros match. Un match contre lui-même, pour ne pas mourir et pour se libérer de ses démons qui le rongent depuis longtemps déjà. Ce club, nous l’aimons et nous lui avons promis lors de ses heures de gloire: nous l’accompagnerons même en enfer. Et c’est ce que nous allons faire. Nous communiquerons les détails de notre positionnement quand nous saurons dans quel stade nous officierons.«