Girondins. La dette serait plus élevée que les sommes évoquées
Et si les réponses à tous les refus étaient juste là, sous nos yeux ? Depuis la mi-juin et la première audience des Girondins de Bordeaux devant les instances du football français, les représentants du club n’ont pas arrêté d’essayer de constituer un dossier solide, remis à jour à chaque nouveau passage, pour tenter de convaincre de se maintenir d’abord en Ligue 2, puis en National 1. Au final, le club au scapulaire commencera sa saison en National 2, le quatrième échelon du football français. Si différentes raisons ont été évoquées pour les refus de la DNCG puis du CNOSF, il se pourrait bien qu’un écart de montant de la dette entre ce qui a été annoncé et ce qui est réellement soit à l’origine de la dégringolade du club.
Une dette bien supérieure à 90 millions d’euros pour les Girondins ?
Dans la dernière édition de son journal, L’Equipe fait un état des lieux de la situation des Girondins de Bordeaux. Hier soir, on apprenait que le CNOSF avait émis un avis défavorable à la demande de conciliation du club bordelais pour se maintenir en National 1. La direction a ensuite publié un communiqué dans lequel elle explique accepter la sentence. Si le sportif doit devenir le point central de ces prochaines semaines, il se pourrait bien que l’avenir à moyen terme soit encore beaucoup plus terne que prévu. « Alors que la somme de 90 M€ était évoquée, le passif bordelais serait, en réalité, bien supérieur« , explique le quotidien sportif français.
Une telle évidence qui repousse logiquement les potentiels intéressés au rachat du club. En l’état, il serait peu probable qu’un repreneur se manifeste vu sa santé financière. Il reste donc une option qui devient de plus en plus palpable : la liquidation judiciaire. Le cas échéant, le club se verrait probablement rétrogradé en National 3 ou pire, en Régional 1…
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