Girondins. Un candidat au rachat s’en prend à Gérard Lopez
Les gens qui font bloc derrière Gérard Lopez aux Girondins de Bordeaux doivent se compter sur le bout du doigt d’une seule main. Le président-propriétaire, qui avait conquis le coeur d’une partie des supporters bordelais lors de son arrivée, n’est plus le bienvenu en Gironde. En témoigne le rassemblement d’amoureux du club devant le tribunal de commerce de Bordeaux il y a peu, tous venus exprimer leur mécontentement vis à vis de la situation actuelle. Alors que la situation du club est encore très floue, la direction a fait appel de sa récente rétrogradation en National 2. En attendant, des candidats à un éventuel rachat se manifestent. C’est par exemple le cas de Bruno Fievet.
Bruno Fievet : « Gérard Lopez n’a réussi qu’à tuer notre club »
Sur son compte Facebook, sur lequel il sait être particulièrement actif pour prendre la parole, Bruno Fievet, l’un des candidats « locaux » au rachat des Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur les récents événements. « En N1, le club était dans une position délicate, mais gardait un espoir de survie. En N2, un club avec une dette de plus de 30 millions et un plan social que j’estime à 7-9 millions, c’est un club qui n’a pour moi aucune chance de se relever. Si on ajoute à ça le manque d’anticipation avec aucune équipe à moins de deux semaines de la reprise, un traumatisme humain et une absence totale de vision court et moyen terme, je suis plus que pessimiste sur l’avenir de notre club« , commence-t-il.
Avant de poursuivre en adressant plusieurs tacles à Gérard Lopez. « Je continue à penser que son propriétaire joue la montre comme c’est le cas depuis décembre en annonçant chaque mois l’arrivée d’un repreneur, en espérant désormais qu’un repreneur mette 25-30 millions sur la table pour un club de N2 !! Avec bien sûr un retour à meilleure fortune pour lui en prime. Cela n’arrivera pas. Et la prochaine étape sera la liquidation judiciaire. Même s’il peut se permettre de jouer la montre pendant un an puisque les dettes sont gelées et que le plan social sera lui aussi remboursable dans un an. (…) Quand Mr Lopez sortira du silence assourdissant pour nous expliquer quel est son plan pour remonter le club ? Lui qui veut rester président. Lui qui avait un plan A et un plan B à l’hiver 2024 et qui aujourd’hui n’a réussi qu’à tuer notre club. »
Voilà qui est dit.
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