Laurent Cotret, avocat des Girondins : « Le Tribunal a dit qu’il était important qu’il y ait un redémarrage en National 1 »

Laurent Cotret (à droite), l'avocat des Girondins de Bordeaux et de Gérard Lopez (Icon Sport)

C’était une journée particulièrement attendue pour les supporters des Girondins de Bordeaux. Ce mardi 30 juillet, Laurent Cotret, l’avocat des Girondins de Bordeaux et de Gérard Lopez, ainsi que Thomas Jacquemier, avaient rendez-vous au Tribunal de commerce pour tenter d’obtenir le droit d’ouvrir une procédure de redressement judiciaire. Une heure après la fin de l’audience, les juges se sont montrés favorables à cette idée. Le destin du club désormais entre les mains de la DNCG fédérale et du Comex de la Fédération française de football, l’avocat du club s’est exprimé à la sortie de l’audience.

Thomas Jacquemier devant le siège de la LFP (Icon Sport)
Thomas Jacquemier devant le siège de la LFP (Icon Sport)

Laurent Cotret : « Le redressement judiciaire, une décision qui permet la relance du club »

Dans des propos rapportés par Sud Ouest, Laurent Cotret a évoqué l’audience passée au Tribunal de commerce. « C’est la mort dans l’âme que nous sommes venus au Tribunal de commerce demander le redressement judiciaire des Girondins de Bordeaux suite au départ de Fenway. C’est une décision qui permet la relance du club, il faut le voir sous cet angle. On évite ainsi la liquidation judiciaire. Le tribunal permet, nous l’espérons, un redémarrage en N1 ce qui est l’objectif. Il a constaté que les éléments apportés le permettaient. C’est ce que nous visons. Le Tribunal a dit qu’il était important qu’il y ait un redémarrage en National 1« , commence-t-il.

Avant de conclure. « Si Gérard Lopez a apporté des fonds ? Bien sûr. Notre dossier est extrêmement solide et extrêmement sérieux. En Ligue 2, cela nécessitait 42 millions d’euros, un montant trop important pour les moyens du club et de son actionnaire, c’était tout le problème. Ce n’est qu’une étape mais une étape importante, puisque l’examen est fait par des professionnels du tribunal de commerce. Toute une instruction a été faite. Maintenant, il faut aller rencontrer la DNCG de la FFF jeudi. Un club comme Bordeaux a toute sa place dans l’élite.« 

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