Girondins : l’avenir de Bordeaux dans les mains du Comex de la FFF

Thomas Jacquemier devant le siège de la LFP (Icon Sport)

C’est une bataille que les Girondins de Bordeaux n’avaient pas encore connue qui va bientôt commencer. Ce mardi 30 juillet à 14h30, le club se retrouve au tribunal de commerce pour audience qui se fera physiquement sans Gérard Lopez, menacé de mort et autorisé à participer à distance. Au cours de ces échanges avec les juges, la délégation bordelaise va demander l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour ainsi éviter la liquidation du club. Si celle-ci est acceptée, s’entame alors un nouveau processus : des repreneurs pourront commencer à frapper à la porte.

Gérard Lopez, le président propriétaire des Girondins de Bordeaux (Icon Sport)
Gérard Lopez, le président propriétaire des Girondins de Bordeaux (Icon Sport)

Le redressement judiciaire, et après ?

La décision du tribunal sera transmise demain mercredi 31 juillet 2024. L’objectif ensuite, si les choses vont dans le bon sens, est que les Girondins de Bordeaux plaideront devant la commission fédérale de contrôle des clubs pour un maintien en N1 en présentant un budget correspondant, indique L’Equipe. Toutefois, une bataille de textes va commencer car tout n’est pas bien clair. Légalement, un redressement judiciaire conduit automatiquement à une relégation d’une division en partant du dernier classement sportif du club. Les Girondins ayant acquis leur maintien en Ligue 2 après 38 journées, la direction des Marine et Blanc tentera d’appuyer là-dessus pour éviter une nouvelle rétrogradation, basée plutôt sur la décision de la DNCG (relégation administrative en National).

La réponse finale sur l’identité de la division sera tranchée par le Comex de la Fédération française de football (FFF). Il y a toutefois peu de chances que l’issue puisse être favorable aux Girondins de Bordeaux. La plus haute instance du football français pourrait ne pas prendre le risque de créer une jurisprudence. Toutefois, le poids du club au scapulaire dans l’histoire du football français peut servir d’argument. Reste à savoir s’il a vraiment une importance aux yeux de ceux qui trancheront.

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