Girondins : Gérard Lopez compte refuser toutes les offres de rachat

Il est difficile de trouver des solutions désormais. Les branches sur lesquelles se raccrocher pour croire que les Girondins de Bordeaux ne disparaitront pas totalement se font rares. Alors qu’il est désormais acté que le club au scapulaire jouera au mieux en National 1 la saison prochaine, l’objectif pour Gérard Lopez est de tout faire pour que le redressement judiciaire, inéluctable, n’envoie pas Bordeaux un échelon plus bas encore. Descendre en N2 signifierait la perte du statut professionnel et toutes les conséquences qui en découlent : plus d’effectif, plus de stade, plus de terrain d’entrainement. Tout serait à refaire, à seulement trois semaines du début du championnat.

• A lire aussi : Officiel : les Girondins de Bordeaux sont relégués en National 1

Toutefois, ce qui laissait penser qu’il y avait peut-être une solution dans les différents articles de presse était de voir arriver un acheteur qui permettrait au club d’éviter le redressement judiciaire. Mais selon L’Equipe, cela ne risque pas d’arriver.

Gérard Lopez ne veut pas lâcher

Il est désormais certain que les supporters des Girondins de Bordeaux, aussi nombreux soient-ils, ne veulent plus de Gérard Lopez dans quel que rôle qui soit. Pour autant, son départ pourrait bien prendre beaucoup plus de temps que prévu. Comme s’il avait besoin d’assurer au monde entier que son aventure dans le football n’était pas terminée, ce dernier aurait l’intention de refuser toutes les offres de rachat, indique L’Equipe. « Il (Gérard Lopez, NDLR) affirme qu’il restera à la barre et qu’il rejettera toutes les offres de rachat qui pourraient arriver« , indique Emery Taisne, le journalise à l’origine de l’article.

« Sa seule concession concerne une possible entrée au capital d’investisseurs locaux« , explique-t-il par ailleurs. C’est une nouvelle qui n’enchantera personne, très logiquement. Reste à savoir par quel miracle Gérard Lopez parviendra à maintenir les Girondins de Bordeaux en National 1. Car si cette relégation administrative est déjà une catastrophe, redescendre encore plus bas serait un cataclysme total.