Rachat du club : Pierre Hurmic confirme le retour de Fenway Sports Group

Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux (Icon Sport)

S’il ne peut pas forcément en dire plus à cause du respect de la confidentialité des négociations, Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, a confirmé que Fenway Sports Group était bel et bien de retour aux affaires pour racheter les Girondins. Dans un entretien qu’il a accordé à L’Equipe, ce dernier a affirmé qu’il y avait « des discussions avancées avec des partenaires financiers pour que le dossier soit présentable demain (mardi) devant la DNCG« . Avant de parler du sérieux de FSG. « Demain, il y a match important, difficile. Je pense qu’il est gagnable. Les partenaires concernés financiers sont sérieux. Après, je ne suis pas dans la tête de Gérard Lopez, Fenway ou de la DNCG. Je me garde bien de faire un pronostic.« 

Pierre Hurmic : « Je suis là pour lui rappeler qu’un club de foot n’est pas que du business »

Interrogé sur Gérard Lopez, en qui l’ultra majorité des supporters des Girondins de Bordeaux n’a plus confiance, Pierre Hurmic rappelle les coups de pression qu’il lui met pour garantir la survie du club. « Je suis tenu de mettre la pression sur Gérard Lopez pour lui dire : ‘on compte sur vous’. Je suis conscient qu’il a investi, il s’est engagé à hauteur de près de 60 M€ dans le club des Girondins. La clé, c’est Gérard Lopez et de nouveaux partenaires. Je suis dans mon rôle de défendre les Bordelais et leur attachement au club. C’est le propriétaire. Donc naturellement qu’il est l’homme de la situation. Mais je suis là pour lui rappeler qu’un club de foot n’est pas que du business. Un club de foot fait aussi partie du patrimoine. Le football n’est pas qu’une économie de casino, hors sol, c’est aussi une aventure humaine.« 

John Henry (à droite), futur propriétaire des Girondins de Bordeaux ? (Icon Sport)
John Henry (à droite), futur propriétaire des Girondins de Bordeaux ? (Icon Sport)

Avant de conclure sur ce qui arriverait en si les Girondins de Bordeaux disparaissaient demain. « C’est un vrai souci, j’ai du mal à me projeter dans cette hypothèse, ce serait catastrophique. Mais la politique, c’est aussi gérer les imprévus. La ville sera toujours aux côtés du club.« 

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