Romain Molina : « Des gens étaient intéressés pour reprendre le club, mais ils ne voulaient plus de Gérard Lopez »
Alors que tout portait à croire que les Girondins de Bordeaux ne seraient pas épargnés par la DNCG, le gendarme financier du football français a finalement pris la décision de laisser un sursis au club au scapulaire. En cause ? Un conciliateur du tribunal de commerce, qui suit les Marine et Blanc depuis quelques mois, a apparemment su trouver les mots justes pour convaincre la DNCG de ne statuer qu’un sursis et non pas une rétrogradation provisoire. Résultat, Gérard Lopez a désormais jusqu’au 9 juillet, date de la prochaine audience, pour officialiser l’accord avec le fonds d’investissement américain évoqué depuis plusieurs semaines. Une situation qui étonne Romain Molina.
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La crédibilité de Gérard Lopez pas remise en question par la DNCG ?
Dans une vidéo parue sur sa chaîne Youtube au lendemain de la décision de la DNCG d’accorder un sursis aux Girondins de Bordeaux, Romain Molina a livré certaines de ses « insides ». Selon lui, cet hiver, « Bordeaux aurait dû être rétrogradé à titre conservatoire« . Toutefois, le club avait apparemment affirmé qu’il allait encore vendre. « La DNCG accepte que, dans ton bilan, tu mettes de l’argent que tu n’as pas. Plein de clubs le font. Elle accepte aussi que tu mettes dans tes revenus le même montant des droits TV que l’an dernier« , indique Romain Molina.
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Avant de poursuivre. « Bordeaux choisit son temps de passage et on leur laisse en plus un sursis. Là, il y a à Bordeaux de nouvelles promesses de prêt. Je peux vous dire que Gérard Lopez va étirer jusqu’au bout pour obtenir des fonds et garder la gestion du club et de continuer. Des gens étaient intéressés pour reprendre le club, mais ils ne voulaient plus de Gérard Lopez et des gens qui travaillent avec lui. C’est un nouveau bras de fer qui va se jouer jusqu’au bout. Il faut aussi rester très prudent sur les sommes qu’on entend. »
Vivement que le feuilleton prenne fin et que le football retourne au centre de l’attention à Bordeaux.
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